| Pékin |
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:: Souvenirs, souvenirs....
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:: Eh be ! La Chine a bien changé. On tombe sur une capitale ultramoderne, gratte-ciels et centres commerciaux, des spaghettis lumineux d'autoroutes. Les Pékinois sont gentils, serviables, souriants, essaient de parler anglais. Ils ne crachent même plus, utilisent les poubelles et mangent proprement. Que s'est-il passé ? Selon plusieurs voyageurs, ce serait une grande campagne du gouvernement pour les Jeux Olympiques de 2008. Possible au vu des publicités officielles omniprésentes : "Les Pékinois sont les amis du monde entier", et autres affiches se glorifiant des J.O. ou de l'entrée à l'OMC sur fond de drapeau rouge communiste (Mao doit se retourner dans sa tombe). :: Soirée acrobatique Soirée au cirque : décor et musique pop mais l'art des acrobates chinois dans toute sa splendeur. Des filles aux sourires crispés tendent des fleurs avec les pieds en passant la tête entre les jambes. Des pyramides d'athlètes en équilibre sur des planches instables, d'autres pyramides de cyclistes. Coup de coeur pour les merveilleux bouquets d'assiettes tournoyantes sur leurs tiges que les femmes agitent en roulant au sol.
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 New China corp. |
 Je m'assois sur Mao |
 Bouquet d'assiettes tournantes |
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:: Sueurs froides
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:: La cité interdite L'empereur vivait dans la cité interdite avec sa cour, ses eunuques et ses courtisanes, cloîtré, protégé et coupé du monde par plusieurs murailles. Une ville dans la ville. L'impression est grandiose : un espace de 1km de long, 700m de large, entouré de hautes murailles ocres. A l'intérieur, une mer de toits jaunes, de grands espaces vides et cérémoniels, de grandes portes laquées rouges, des chaudrons en cuivre : de quoi imposer l'idée d'un Empire du Milieu immuable. Sur les pourtours, la ville dans la ville se fait plus charmante : ce sont les appartements des courtisanes et des eunuques, avec leurs toitures recourbées, des corridors qui se perdent, des scènes de vie peintes sur les poutres. A l'époque impériale, ces gens de la cour tiraient les ficelles de l'Empire.
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 Porte rouge-sang à la cité interdite |
 Une des centaines de toits recourbés |
 Où est mon groupe ? |
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:: Hutongs Au-delà de la cité interdite, Pékin était constitué de ruelles aux maisons basses : les hutongs. Mao a commencé à nettoyer ces archaïsmes, mais le néo-"socialisme"-de-marché-sauvage est beaucoup plus efficace avec ses immenses chantiers qui labourent la ville. On a réussi à dénicher quelques hutongs survivants. On passe la tête à l'intérieur de cours en clair obscur. L'atmosphère villageoise rappelle les quartiers populaires de Paris. Mais avec le talent chinois pour agréger un bordel inimitable. Là des culottes au-dessus de cages à oiseau, ici une concrétion de réfrigérateurs, vélos, tubes, bassines, et plantes vertes. On préfère ce Pékin au charme déglingué. Espérons que le gouvernement se rendra compte de l'atout de ces quartiers pour les préserver des bulldozers qui piaffent.
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 Entrée de maison dans un hutong |
 La réponse chinoise à l'apéro provençal |
 Accumulation à la Prévert dans une cour intérieure |
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:: Un projet fou
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:: La muraille de Chine La Grande Muraille est très belle. Une sorte de guirlande de pierre déposée le long des crêtes. Le mur serpente sur les collines. Parfois il couronne de vraies murailles naturelles. On marche sur 10 km de muraille praticable. Une épreuve avec ce cagnard et des pentes à 45°, mais un bon moyen d'"éprouver" la muraille, sa taille, même sa largeur et hauteur. Un coup de coeur pour les tours. C'est frais et les fenêtres découpent des morceaux de paysages parcourus par ce curieux serpent beige. Une construction humaine qui épouse la Nature, artistiquement c'est très réussi.
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