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L'Argentine |
La
crise omniprésente Depuis notre traversée de la frontière, la crise suinte de partout: conversations des commerçants et conducteurs de taxi, reportages télévisés, articles de presse. Même les murs des villes se mettent de la partie, placardés d'affiches de syndicats divers et variés apparemment furieux de la situation. L'économie déprimée. Le peso a été divisé par 3 ou 4, le chômage est de 50% dans le BTP, la croissance est de -16%, la moitié de la population se retrouve maintenant en-dessous du seuil de pauvreté. Une classe politique haute en couleur. Leur situation politique est emmêlée. Un ex-président se retrouve inculpé d'homicide pour les répressions policières contre les manifestations. Le président actuel (le Duhalde fou de la photo) n'a pas été élu par le suffrage universel, mais nommé en catastrophe par le Congrès. Mennem, autre ex-président , responsable en grande partie de la crise par sa corruption record se représente : il est soupçonné d avoir reçu sur un compte suisse 10 millions de dollars du gouvernement iranien. Des banques qui se barricadent derrière de la tôle ondulée. Depuis le mois de Décembre, les argentins sortent dans les rues 2 à 3 fois par semaine avec casseroles et instruments bruyants en huant les corrompus et les banques. Ils cabossent avec une obstination régulière les tôles et grilles des banques pour montrer leur colère. |
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Sainte
Evita ait pitié de l'argentine. Evita Perron 1952-2002 : 50 ans depuis la mort de la première dame mythique du pays. Toutes les personnalités défilent derrère le micro devant une foule en liesse, grisée comme à un match de foot. Chacun y va de son aubade post-mortem, la voix mouillée d'émotion pour cette petite mère du peuple, si bonne, si douce, assistant les pauvres, aidant les orphelins, redonnant d'une main un peu de ce que son mari de président avait pris de l'autre, et se constituant au passage une si magnifique collection de chaussures de luxe. Sur fond de crise, cette commémoration tombe à point nommé pour regalvaniser un pays désemparé, et lui redonner une fierté. Après les espoirs déçus mis dans l'équipe nationale de foot lors du mondial, il fallait au gouvernement un nouveau leurre à agiter devant la foule en colère pour détourner son attention et tenter de la faire rentrer chez elle. |
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Buenos Aires : une capitale rutilante et tres européenne.
Notre arrivée en taxi dans les rues illuminées de la nuit nous laisse pantois. La ville est belle lumineuse, chic, propre... Rien à voir avec une ville de pays en voie de développement. A la lumière du jour, l'effet est moins saisissant. Néanmoins, Buenos Aires est une ville très agréable. Notre coup de coeur : La Boca et ses maisons multicolores. Un peu Montmartre, un peu bohème, un peu décor de carton pate. Définitivement photogénique. |
Parillas & art de vivre Une des raisons pour lesquelles on a prolongé notre séjour en Argentine : On y mange bien! Surtout les viandes (boeuf ou agneau) grillées copieusement arrosées de vin rouge, mais aussi des plats plus cuisinés inspirés de la cuisine française et italienne. Ici nos papilles se régalent ! Une petite discussion d'une demi heure avec les propriétaire de la hospidaje sur les mérites de la cuisine et des vins Argentins nous convainc définitivement que les Argentins sont bien proches des Français. |
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::qyam |
quatre yeux autour du monde |